La Picarthèque

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Michel Vidal

Je partage dans ces livrets numériques, des anecdotes, des détails ou des faits historiques concernant Saint-Jean-de-Fos et ses proches environs. Je reprendrais à mon compte les mots de Pierre Prion (1687-1759) languedocien ordinaire, scribe du marquis d’Aubais, qui se considérait comme un « compétent ignare ». Dès les premières lignes de sa « Chronologiette », il écrit « Le nommé Prion ne s’est jamais cru, ni érigé, en auteur ». Il a été dit de Pierre Prion qu’il était un « intermédiaire culturel ». C’est en toute humilité que j’ai essayé à mon tour de collecter à partir de recueils, documents et autres publications de spécialistes ou passionnés, des faits relatifs aux différents sujets abordés. Souvent techniques, ces documents sont parfois fastidieux ou difficiles d’accès. J’ai tenté de mélanger ici des faits, notamment rapportés par des abbés, ardents défenseurs de monuments et d’histoire, des documents historiques et des publications scientifiques d’auteurs plus récents, afin de dépeindre de manière simple des fragments de vie et d’histoire des lieux.

Enfin, comme dernier prétexte à ces chroniquettes, je citerai André Miquel :

« Chercher n’est rien si l’on n’écrit pas, je veux dire écrire pour être compris, autant que possible de tous, et non pas des seuls spécialistes ».

 

La boucherie close

Auteur : Michel Vidal

La viande a tenu une place éminente dans l’alimentation de l’homme de la fin du Moyen Âge. Il est peu de métiers plus anciens que celui de boucher, et il en est aussi très peu qui aient donné lieu à de plus nombreux règlements, dans l’intérêt surtout de la santé publique. Les municipalités des petites bourgades, soucieuses d’assurer la salubrité, la régularité de l’approvisionnement en viande et de maintenir la stabilité des prix, afferment généralement le droit de boucherie à un adjudicataire soumis à de strictes conditions d’abattage et de vente. C’est le fondement de la boucherie dite « close »

La transaction de 1604 sur les Terres Mixtes

Auteur : Michel Vidal

Cette nouvelle chroniquette se rapporte à un sujet qui a suscité de nombreuses querelles entre les habitants de Saint-Jean-de-Fos et ceux de Saint-Guilhem. Le fondement de ces disputes était un territoire appelé les « terres mixtes » situé entre les deux villages, une zone partagée dont nous verrons les limites, et que les habitants des deux communautés pouvaient utiliser sous certaines règles et conditions.

Ce sont deux habitants de Saint-Guilhem – Jean Séverac, maréchal ferrant et Arnault Ranquier, maître cordonnier – qui, le 9 mai 1604, s’emparent du mulet (et sa charge de bois) d’un habitant de Saint-Jean-de-Fos, Augier Largueses laboureur. Selon eux, celui-ci était sur le territoire de Saint-Guilhem, au tènement appelé communément « Sautes Brazes ». C’est l’évènement déclencheur des hostilités qui couvaient depuis des années…

Tènements et lieux-dits de Saint-Jean-de-Fos

Auteur : Michel Vidal

Un des charmes des villages par rapport aux villes réside dans l’appellation de ses environs proches. Là où, pour les noms de rues ou de quartiers, on a souvent fait appel à des personnages célèbres qui n’ont la plupart du temps aucun lien avec ladite cité, les noms donnés aux tènements qui entourent un village sont beaucoup plus distinctifs et parlants, même si leur signification demande souvent à être explicitée.

Cette nouvelle chroniquette leur est consacrée. La plupart de ces noms sont parvenus jusqu’à nous à peu près inaltérés après avoir traversé les siècles. Mais d’où viennent ces noms, que signifient-ils, quand ont-ils été créés, que représentent-ils exactement dans le territoire de Saint-Jean-de-Fos ?

La métairie de Saint-Geniès, jadis mas Bonniol

Auteur : Michel Vidal

La carte d’état-major (1822-1866) indique au Sud de Saint-Jean-de-Fos, plusieurs mas portant le nom de leur propriétaire (Lonjon, Vissec, Farran, Bonniol…) ou pour d’autres, une signature toponymique (Fontmourgue, Méjanne). C’étaient des bâtisses relativement importantes, quelquefois appelées métairies (Vissec, Bonniol) sur d’autres documents.

Cette chroniquette s’intéresse au mas de Saint-Geniès, situé à proximité de la chapelle éponyme, et appelé autrefois métairie Bonniol, du nom de son premier propriétaire.

Les orjoliers de Saint-Jean-de-Fos

Auteur : Michel Vidal

La poterie de Saint-Jean-de-Fos, en activité depuis le Moyen Âge, est l’une des plus anciennes traditions artisanales du Languedoc. Le village a vu naître au fil des siècles une production céramique florissante, tirant parti des argiles locales de grande qualité et du savoir-faire de ses maitres potiers. Dès le XVe siècle, Saint-Jean-de-Fos était un centre important de fabrication de poteries utilitaires, en particulier des jarres et des orjols destinés à la conservation des produits agricoles et du vin.

Nous survolerons rapidement ce fleuron patrimonial de Saint-Jean-de-Fos qui a déterminé sa dénomination de village de potiers.

Lo Picart, animal totémique de St Jean de Fos

Auteur : Michel Vidal

Chez certains peuples amérindiens du Nord et australiens, le Totem est un Être mythique (animal, végétal ou objet naturel) considéré comme l’ancêtre éponyme d’un clan, son esprit protecteur et vénéré comme tel. Le Totem est une incarnation symbolique sociale, elle concerne la tribu.

Par extension, dans le Sud de la France, on dénomme animaux totémiques, des animaux fantastiques extraordinaires souvent de taille disproportionnée, issus d’un bestiaire unique et singulier. Ils représentent le symbole du village, le marqueur identitaire. L’histoire de ces animaux est, pour certains d’entre eux, issue des légendes du Moyen Âge.

Le pont de Saint-Guilhem ou Pont du Diable

Auteur : Michel Vidal

Dirigeons-nous vers les gorges de l’Hérault pour cette nouvelle chroniquette. Plus précisément, à la sortie des gorges, là où l’Hérault se libère de son corset de calcaire pour s’avachir dans la plaine, au lieu-dit le Pont du Diable. Bien sûr, vous connaissez la légende du Pont du Diable : Satan qui promet d’envoyer aux enfers le premier être vivant qui traversera le pont nouvellement construit par Guilhem de Gellone. Funeste projet qui fut déjoué par Guilhem faisant traverser un chien, dont dut se contenter le Malin. Nous verrons que ce n’est pas la légende originale…

Cette balade vers le pont de Saint-Guilhem, devenu Pont du Diable, me permet de vous rapporter quelques faits historiques et anecdotes du terroir.

Les affaires de justice ordinaire à Saint-Jean-de-Fos au XVIIIe siècle

Auteur : Michel Vidal

Sous l’Ancien Régime, la justice relevait de cours de justice royales de différents niveaux, comme les sénéchaussées, présidiaux ou parlements, qui statuaient sur les affaires les plus graves. Mais il existait également de très nombreuses cours de justice seigneuriales, pour juger des litiges d’importance minime, c’est la justice de droit commun, dite « ordinaire ».

Je rapporte ici deux intrigues et leurs procès à Saint-Jean-de-Fos, dans lesquels est impliqué un certain Pierre Atger et que j’ai titré « Les 3 consuls et le cochon d’Atger » et « Pierre Atger et sa ‘tentative d’assassinat’ ». Ils permettent d’entrevoir le fonctionnement de la justice à l’époque.

Le moulin de Visseq à Saint-Jean-de-Fos

Auteur : Michel Vidal

Cette nouvelle chroniquette nous entraine vers les berges de l’Hérault en contrebas de Saint-Jean-de-Fos ou sommeille une vieille ruine, le moulin de Saint-Jean-de-Fos, également appelé moulin de Visseq.

Nous suivrons son histoire depuis sa création en 1541 par Antoine et Laurens Destang, puis ses propriétaires successifs par le biais des ventes, héritages, unions… tout un programme.

Nous aurons un aperçu de son fonctionnement avec une estimation du moulin en 1631.

Le Mons Calmensis et Sanctus Silvester de Bruccias

Auteur : Michel Vidal

Le Mons Calmensis, devenu Montcalmès, plonge en rive gauche de l’Hérault vers Saint-Guilhem, de ses 250 à 300 m d’élévation, contribuant à la beauté des gorges du fleuve. D’Aniane, on y accède en passant par Puéchabon.

Nous passerons à Puéchabon – en occitan Puèg-Abon – dont la construction remonte au XIe siècle. On le trouve mentionné pour la première fois dans un acte du cartulaire de Gellone de l’année 1088 sous le nom de Podium Abone. Nous irons ensuite visiter l’église Saint-Sylvestre de Montcalmès, ou Saint-Sylvestre des Brousses, autrefois Sanctus Sylvester de Bruccias, à environ deux kilomètres à l’ouest de Puéchabon.

Les Potiers de Saint Jean de Fos

Auteur : Association Lo Picart

 

livret réédité.

 

 

 

La Chapelle St Geniès de Litenis

Auteur : Association Lo Picart

Un des premiers objectifs de l’association « lo Picart » (créée en 1982) a été le sauvetage de la chapelle Saint-Geniès-de-Litenis, effectuée en plusieurs tranches entre 1983 et 2011.

La chapelle des Pénitents Blancs

Auteur : Michel Vidal

La première chapelle des Pénitents Blancs de Saint-Jean-de-Fos est construite en 1724. Après son abolition lors de la période révolutionnaire (1793), la confrérie renait vers 1808 et officie dans une autre chapelle.

Nous situons ces deux chapelles dans le village et décrivons les droits et devoirs des Pénitents Blancs, leurs missions et rôle au XVIIIe siècle à l’aide d’anecdotes et d’actes d’archives.

La maison aux masques

Auteur : Michel Vidal

La maison, située sur la place, est un hôtel particulier dont la façade date de 1854, construite à la demande de M. Louis Durand, savonnier. La façade est ornée, au premier et au deuxième étage, de sculptures en pierre, représentant des têtes d’hommes et de femmes.
L’histoire de cette maison est retracée, notamment par ses propriétaires successifs, notables du village à différentes époques. Ceci nous amènera notamment à nous pencher sur les fabriques de savon aux XVIIIe et XIXe siècles, et sur les seigneurs de directe de Saint-Jean-de-Fos aux XVIIe et XVIIIe siècles.

Le fief de Saint-Jean-de-Fos et ses seigneurs de directe

Auteur : Michel Vidal

Les abbés successifs de Gellone furent les seigneurs fonciers et justiciers de Saint-Jean-de-Fos depuis 804 jusqu’à la Révolution. Ils accordèrent néanmoins quelques fiefs en roture à des familles nobles qui leur rendaient hommage.
Nous détaillons ici le « fief de Saint-Jean-de-Fos », ses propriétaires successifs, ses limites topographiques à l’aide d’une représentation figurée du XVIe siècle, et nous intéressons à quelques éléments de ce plan, dont les « fourches patibulaires ».

Le pigeonnier du sieur de Ginestous

Auteur : Michel Vidal

Le pigeonnier du XVIIe siècle, du moins ce qu’il en reste, est situé à flanc de coteau sur la colline des Plos, protégé des vents dominants par les derniers soubresauts de la Séranne.

Après une brève description de ce qu’il en subsiste, nous nous attachons à retracer son histoire, ses propriétaires successifs et essayons d’imaginer le caractère du bâtiment à son origine.

Les croix de chemin

Auteur : Michel Vidal

Les croix de chemins font partie du paysage de nos villages et de nos campagnes depuis le Moyen-Âge. Nous recensons ici les croix subsistant sur la commune de Saint-Jean-de-Fos, ainsi que pour certaines d’entre elles, leur histoire et leur raison d’être.

Changements de noms de lieux

Dans le département de l’Hérault

 

Auteur Jacques Astor

La juridiction spirituelle de

Saint-Guilhem-le-Désert

et les évêques de Lodève (1284-1784)

Auteur Émile Appolis

Les apports du notariat

en généalogie sociale

Trajectoires héraultaises

Auteur Didier PORCER

La céramique incisée

à méandres symétriques

du Pont du Diable

Auteurs Jules Boudou, Dr Jean Arnal, André Soutou

St Jean de Fos - enquête

de Yvon Almairac

sous l’égide de G-H. Rivière

Jarres, consciences et autres objets en céramique

Études Héraultaises (hors-série 2009) : Le retour de l’olivier, retour sur l’olivier

Jarres et grands contenants entre Moyen Age et Epoque Moderne

Actes du 1er congrès international thématique de l’AIECM3 – Montpellier 2014

Le territoire de Saint-Jean-de-Fos

dans le cadre de la fondation de Gellone.

Essai de géographie historique

(avant et après l’an 800)

Richard Bavoillot-Laussade