REALISATIONS

Réveil des Potiers de Saint-Jean-de-Fos

L’association « lo Picart » a pris la relève de Pierre Razimbaud, instituteur du village, qui avait constitué dans les années 1950 un petit musée des « vieilles terrailles de Saint-Jean-de-Fos ».

Lo Picart a été à l’origine de la redécouverte, de la diffusion et de la renaissance de l’un des plus beaux fleurons du patrimoine de Saint-Jean-de-Fos : la Poterie. La collection des vieux pots de Saint-Jean est alors exposée dans la salle de la mairie.

En 1984, l’association crée « Terre vivante », un évènement conjuguant vente de céramiques et exposition de poteries anciennes. Le succès est là puisque le « Marché des Potiers » fête cette année sa 39ème édition avec une cinquantaine d’exposants.

Son projet de « Villa verte » a finalement abouti à la mise en place de la maison de la poterie  « Argileum », par la CCVH.

Restauration de la Chapelle Saint-Geniès-de-Litenis

Un des premiers objectifs de l’association « lo Picart » (créée en 1982) a été le sauvetage de la chapelle Saint-Geniès-de-Litenis, dont les premières estimations ont été effectuées en 1983. Des premiers travaux en 1984 parent au plus pressé.

En 1986, décision est prise avec la municipalité pour une première tranche de travaux avec l’aide des Pouvoirs Publics. Les travaux de gros œuvre (murs, toiture, abside) sont effectués en 1987 et la 1ère tranche de travaux est inaugurée en 1989.

L’étude du financement de la 2ème tranche de travaux est effectuée en 1992-93 et les travaux intérieurs (murs, éclairage, vitraux, carrelage…) sont exécutés en 1994-95.

Des fouilles archéologiques sont préalablement menées en 1994, puis une seconde série en 2000. Ces fouilles archéologiques effectuées à l’intérieur de la chapelle et sur le terrain avoisinant ont permis de découvrir un sanctuaire primitif paléochrétien datant du Ve siècle.

En 2000, la cloche « Radegonde » offerte par l’association est installée dans le clocher-peigne.

Une troisième phase est effectuée en 2011, les murs extérieurs et les abords sont l’objet des travaux ainsi qu’une calade qui est assemblée à l’entrée de la chapelle.

Renaissance du Picart, l’animal totémique de Saint-Jean-de-Fos

La plus vieille trace connue de l’animal totémique du village date de 1684. A cette époque, le Maitre potier Jacques Durand, alors premier consul du village, rapporte que des gens du village font « certaine réjouissance publique aux festes de la Pantecoste fesant danser et courir par le lieu une machine appelée le Piquard qu’on fait suivre de diverses personnes masquées ».

Lo Picart, animal imaginaire, est décrit dans d’autres textes ayant tantôt une tête de bélier voire de bœuf, tantôt avec une tête de bouc. En 1823, le peintre Jean-Marie Amelin dit de lui : « Le picard est une machine informe à tête ressemblant à celle d’un bélier. On barbouille celle-ci de sanguine, et le plus grand bonheur des assistants est de voir balafrer de cette poudre les vêtements de quelqu’un d’entre eux ».

L’origine du Picart, est sans doute liée à la légende du Pont du Diable existant depuis la chanson de gestes sur Guillaume d’Orange de l’époque médiévale. Le Diable empêchant les habitants de construire le pont est alors vaincu par Guillaume qui le jette dans l’Hérault, créant le Gouffre noir (Gurgite nigro). Cette légende a pu susciter la renaissance fantasmagorique d’une forme satanique dans le village : lo Picart, également appelé la michanta bestia.

Lo Picart à tête de bouc, personnifiant le Diable « ne peut, par conséquent, rentrer dans aucune église. Or, un jour de Pentecôte, selon la légende, voilà qu’un remue-ménage saccage autel, nappes, vases et fleurs, terrorisant les femmes… la chose sort de l’église par une fenêtre en piétinant curé et paroissiens accourus. Bien sûr, cette bête, c’est le diable… que l’on poursuit jusqu’à l’Hérault en criant « pica-lo ! pica-lo ! » (frappez le !), jusqu’au moment où il est jeté au fond du gouffre noir ».

Réfection des croix de chemins

Les croix de chemins font partie du paysage de nos villages et de nos campagnes depuis le Moyen-Âge. Certaines d’entre elles ont été restaurées lors de ces dernières années, par l’association.

Création d’une visite audioguidée de Saint-Jean-de-Fos

Accessible sur la plateforme izi.TRAVEL, cette visite audioguidée

Saint-Jean-de-Fos à travers les âges

vous permet de manière autonome de parcourir le village en ayant les informations essentielles sur des bâtiments, monuments et éléments sculpturaux remarquables de Saint-Jean-de-Fos.